Wivine MUSIKUTI, un regard tourné vers l’agriculture pour survivre

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Le plus grand ennemi du champ, c’est la pluie, car elle impacte négativement sur la production et la vente. Pour contourner durablement les différents défis, Wivine MUSIKUTI compte sur l’intervention du gouvernement dans ce secteur.

Née à Feshi dans la province de Bandundu, elle s’est arrêtée en cinquième commerciale et n’a pas pu obtenir son diplôme d’Etat. Mariée à Stephane Batusikisa, ils ont eu sept enfants.

Après la fin de son contrat de service en 1987, monsieur Stephane a acheté un terrain à Tshuenge dans la commune de la Nsele. Depuis lors, il s’est lancé dans l’agriculture 

Quand son conjoint a commencé ses activités agricoles, madame Wivine a continué à faire son commerce de divers articles. Après le départ de son mari pour un voyage en province en 1995, elle a décidé de prendre la relève et s’est lancée dans la production des légumes, des gombos, des oseilles, des aubergines, etc.

Ce métier l’a aidé à répondre aux besoins primaires de sa famille, a-t-elle soutenu. “L’agriculture a toujours payé d’une manière ou d’une autre, par exemple pour la production des légumes, la récolte ainsi que la vente peuvent intervenir dans un court délai” dit-elle.

Tout compte fait, elle poursuit son parcours dans ce secteur et possède actuellement 17 plates-bandes. Avec un appui concret des partenaires, elle estime que ce travail peut l’emmener loin.

 

                                                                                          Myriam BWITI

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